Berlin, fin septembre. La FCE est venue débattre sur la base des résultats de l’étude menée par l’Emcef, notre fédération syndicale européenne, l’Eceg, le groupe européen des patrons de la chimie et la Feccia, la fédération des cadres de la chimie. L’objet de l’étude était d’identifier les défis que posent à l’industrie chimique le départ de milliers de salariés à l’horizon 2015/2020. Les interventions d’experts, de patrons de grands groupes et de syndicalistes ont souligné l’allongement du temps de travail sur la vie et pointé du doigt les atteintes portées aux conditions de travail. Les groupes Evonik, BASF, Solvay et l’Oréal ont présenté leurs visions des enjeux démographiques. Le patronat allemand a fait état de l’accord signé avec les syndicalistes de l’IG BCE en termes d’aménagement de carrière. Des réflexions que l’on retrouve en partie dans le contrat d’études mené pour la chimie en France en 2007. Le diagnostic est clair. C’est pour l’emploi qu’il faut agir. Les patrons le savent, mais le veulent-ils ?
